Les glisseurs sont pris dans une tempête en pleine forêt lorsque l’heure de la glisse arrive. Chacun saute dans le vortex, mais au moment où Quinn franchit le portail, la foudre vient frapper le vortex. Une fois dans l’autre monde, chacun se demande où est Quinn : personne ne le voit ni ne l’entend. Pourtant, lui peut voir tous ses amis… Qui plus est, il réalise qu’il ne peut saisir aucun objet. Wade, Rembrandt et Arturo espèrent le retrouver dans leur hôtel habituel, mais ils constatent que le minuteur est hors service. Il va leur falloir le réparer avant toute chose.
Les trois amis se rendent en ville, tandis que Quinn essaie désespérément de se faire voir de quelqu’un, sans succès. Le professeur Arturo demande leur chemin à un officier de police lorsque celui-ci constate qu’Arturo porte une montre élaborée. Ceci constitue une infraction à la convention anti-technologie. Arturo est arrêté pour port illégal de matériel. A cet instant le cheval du policier s’énerve : il ressent la présence de Quinn. Le cheval parvient à se détacher et à s’échapper, le policier tente donc de le rattraper, laissant les glisseurs seuls. Ils en profitent pour se sauver.
A l’hôtel, Arturo réalise que ce monde ne connait pas la technologie : pas de télévision, ni d’informatique. Ils doivent réparer un appareil perfectionné alors que cette planète ne dispose d’aucune avancée technologique, qui plus est ils risquent d’être arrêtés s’ils disposent de technologie.
Les glisseurs se rendent à l’église dans l’espoir d’obtenir des informations. Quinn les suit, et au milieu de la foule, une femme parvient à le voir. Celle-ci est effrayée à l’idée de parler à une personne qu’aucune autre ne peut voir. Quinn parvient à la rattraper et tente de lui expliquer sa situation. Il lui demande de faire passer un message à ses amis. Elle cède et accepte. Alors que cette mystérieuse femme leur explique tout, sa mère arrive pour la ramener chez elle : elle passe pour folle à force de parler à des personnes qu’elle est la seule à voir.
Quinn est coincé dans le plan astral. Tous espèrent que la situation se rétablira lors de la prochaine glisse. La priorité reste donc la réparation du minuteur. Rembrandt part se confesser auprès du prêtre de l’église afin d’obtenir des noms d’individus travaillant sur les nouvelles technologies. Il en profite pour demander pourquoi ce monde refuse chaque avancée : le prêtre lui explique que depuis Hiroshima, la technologie est vue comme annonciatrice de l’apocalypse. Il donne à Rembrandt l’adresse d’un certain Mickael, qui pourrait les aider.
Les glisseurs se rendent à l’adresse indiquée, et ont la surprise de constater que ce Mickaël n’est autre que le père de Quinn…. Le double de Quinn travaillait également sur la glisse entre les mondes, mais est mort d’une épidémie. Arturo est étonné qu’à cause de la science, cette épidémie continue à tuer alors qu’elle pourrait les soigner. Mickaël explique que les politiques sont effrayées des pouvoirs que peut avoir la science, bien que ceci dépende avant tout de l’usage qui en est fait.
Grâce aux ustensiles de Quinn, Arturo tente de réparer le minuteur. Cependant, il n’y arrive pas. Quinn décide de retrouver la femme de l’église, Gillian, et de la ramener chez son double. Ainsi, Quinn pourra communiquer avec Arturo et essayer de le guider pour la réparation de l’appareil. Mais avant qu’ils ne puissent arriver, le bureau anti technologie débarque dans le sous-sol du double du père de Quinn. Ils confisquent le minuteur et procèdent à l’arrestation de Mickaël.
Quinn et Gillian suivent la voiture des agents du bureau. Quinn constate qu’en réalité les membres du bureau possèdent une grande technologie et que Mickaël fait partie du groupe. C’est lui qui a dénoncé les glisseurs, pour leur voler leur technologie.
Les glisseurs sont retournés à l’hôtel. Ils sont rejoints par Gillian, accompagnée de Quinn. Elle les prévient pour son père. Les glisseurs se rendent dans les locaux du bureau anti technologie et s’y faufilent après avoir fait diversion en déclenchant le système d’alarme. Ils pénètrent dans le laboratoire dont parlait Quinn, rempli d’objets sophistiqués. Ils retrouvent le minuteur, en morceaux. Cependant, un gardien constate que des individus ont pénétré dans les locaux, et donne l’alerte. Les glisseurs parviennent à fuir et à retourner à l’hôtel.
Rembrandt et Arturo n’ont pas pu subtiliser toutes les pièces nécessaires. Ils n’ont d’autres choix que de se rendre chez Mickaël pour trouver les pièces manquantes. En sortant de l’hôtel, ils se trouvent nez à nez avec la mère de Gillian, qui veut la ramener chez elle. Elle tient tête à sa mère pour aider ses nouveaux amis. Dans le sous-sol du double de Quinn, la réparation du minuteur prend forme. Celui-ci redémarre, le compte à rebours a commencé. Mais Mickaël les retrouve, armé. Arturo gagne du temps puis ouvre le vortex, permettant à tous de glisser. Arturo propose à Mickaël de les accompagner : celui-ci a été piégé par les membres du bureau, ne lui laissant pas d’autre choix que de collabrer. Une fois devant le vortex, Quinn devient visible, grâce à l’énergie du tourbillon. Il raisonne le père de son double mais réalise qu’il ne peut pas glisser : le passage n’existe pas dans le monde astral. Ses amis devront glisser sans lui et lui dire adieu. Arturo lui fait la promesse de revenir le chercher.
Le vortex se referme, mais un autre passage s’ouvre dans le plan astral : Quinn peut donc glisser et espérer retrouver ses amis. Ils se retrouvent en effet tous dans le monde suivant, qui s’avère un monde naturiste.